Là où il y a une volonté, il y a un chemin

mardi 23 décembre 2008

Le Père Noël ramène un Argon18 E114 de Laponie Canadienne via les cygognes

Voilà l'animal

Le Père Noël est reparti avec les roues qui doivent aller vachement bien sur son traineau! :o)

Voilà de quoi aller rouler (avec des LW par exemple) en 2009 sur quelques Ironman... y a plus qu'à trouver des jambes! ;-)

D'ici là un petit essai à Longchamp, dès que les conditions sont propices!

Pour ceux qui n'ont pas compris le sujet du message:
- argon18 E114: c'est le modèle du vélo,
- le Canada: argon18 est une marque Canadienne,
- les cygognes: je suis allé le chercher à Eguisheim, charmant village à coté de Colmar, chez Sports et Loisirs 68, en marge du marché de Noël,
- la Laponie: c'est loin, loin... mais tout près de chez le père Noël! ;-)

C'est fini, je n'achète plus de nouveau vélo, j'ai la panoplie complète maintenant! :o)

dimanche 7 décembre 2008

A l'Origole, on n'y rigole pas mais c'est vraiment sympa! (premier Trail)

Le Trail me tentait depuis un moment avec les épreuves mythiques comme la diagonale des Fous à la Réunion ou l'UTMB...
Il fallait bien commencer par quelque chose avec un format plus light pour un premier trail!
En fin de saison, avec le marathon Nice-Cannes, il ne restait plus grand chose à part la Saintelyon ou l'Origole.

L'Origole au Perray en Yvelines, donc à domicile, possibilité de s'inscrire sur place, un trail sympa, et du fun avec un départ à minuit! Par ailleurs, 3 boucles de grosso modo 25 km permettant d'arrêter facilement si besoin. Alors besoin uniquement d'un météo clémente ?

Après avoir regardé plus en détails : l'Origole ce n'est pas une ballade entre vallée de Chevreuse et forêt de Rambouillet, mais un parcours bien exigeant. Avec de la boue que je n'aime pas vraiment! Alors hésitation, j'y vais, je n'y vais pas... Pas d'excuses coté météo il fera beau. Je redécouvre le récit de l'année dernière d'Antoine: pas très encourageant. Mais finalement après discussion avec Antoine, et surtout après pression amicale d'Astérohache qui m'a rappelé ce qu'était un Golgoth, sachant que son frère Vincent y allait!
Vincent serein

Donc vendredi: c'est décidé, rendez vous à 0h00 dimanche 7/12 sur la place de l'Eglise du Perray!

Samedi, dernier point chez Vincent autour d'un plat de Lasagne pour une grande famille à nous deux et un riz au lait!

Arrivé dans la nuit au gymnase du Perray qui sera le camp de base, ambiance chaleureuse et familiale! On installe notre grand sac d'affaires de rechange dans les gradins du gymnase. Sac camelbak tout neuf avec le mini (couverture survie, pile, tel portable, un couteau multi-service des fois qu'il faille se défendre face à un sanglier ou un ours), chaussure de trail toute neuve (une sortie de 7km en foret de Fontainebleau).
Fin prêt avec le ballon de chez Minikrouk family

Briefing:

-2 points pour l'UTMB maintenant pour 75 km ça veut dire que ça ne doit pas être roulant!
-première boucle plus longue,et avec de la boue: 200m dans la boue jusqu'au cheville au km 12! J'aurai au moins les pieds au sec pendant une heure! Oui je crains de me prendre des ampoules et faire un remake d'Asterohache lors de son premier trail...

00h00: départ. 2 km de bitume avec un VTT en guise d'ouvreur, c'est cool, avec Vincent on part devant pour ne pas se trouver pris s'il y a un goulot d'étranglement (dans nos rêves?). Première fois que je cours avec un sac à dos, un peu gêné mais on va si faire! Vincent calme le ryhtme au bout de 1km...
Virage à gauche dans un chemin large. Ah oui c'est humide avec de la boue. On ne voit pas grand chose, et splash... merde ça y ait j'ai mis un pied dans la flotte.
Je suis et cherche les rue balise réfléchissante placée tous les 25 à 30 mètres. Heureusement que je suis car je ne les vois pas et je regarde où je mets les pieds... euh comment je vais faire si je me retrouve seul ?
Au bout de ??? bifurcation et chemin à droite, et 100m après à gauche, les gars devant franchisse le fossé pour partir en foret! Mais où est le chemin ? surement un single track recouvert par les feuilles ? Je cherche un peu, mais que dalle! Hyper concentré je commence à voir les balises sur les arbres et les branches. Mais comment font ils devant pour regarder où ils mettent les pieds et chercher les balises! Faut pas que je décroche sinon je ne vais plus avancer... Mais alors le trail ce n'est pas que sur chemin ? ok, j'en prends note!

On retrouve par moment des chemins larges, mais c'est bien boueux et ça colle, là vraiment boueux: le premier chemin c'était QUE humide. Je regarde ma montre mais ça ne fait pas une heure que l'on court, ce n'est donc pas la boue jusqu'au cheville. Ah bon ?
Puis un peu de single track quand même, ça doit être celui des sangliers!
Vienne des montées, je découvre le principe la trajectoire est perpendiculaire aux lignes de niveau! Et idem pour les descentes!
Ok, j'ai compris: je croyais que la course à pied du midi avec les collègues feraient un bon entrainement à la course en trail: QUE DALLE! Là où on court c'est des boulevards tout plat!!!

Passage d'un hameau, et zou la rue balise fait passer sur une barrière! On rentre dans le parc d'un château qui apparait au bout d'une allée! C'est cool & nice & premier contrôle!

On se retrouve vite seul ou bien par petit groupe de 2 ou 3 au gré des progressions.

Vient le km 12 somewhere, on passe de la boue à la cheville à la boue au dessus de la cheville, voire mi-mollet. Je dois avoir les chevilles très basses. ;-)

Pour compléter, quand c'est plat et pas boueux, on est souvent en dévers sur la pente. Ca permet de travailler les appuis... ;-).

Par moment, le brouillard qui tombe est dense et cela devient difficile de voir la prochaine balise.

La visibilité du parcours se résume à la prochaine balise, quand on a de la chance d'un coup d'œil on en voit 3 ou 4... et puis des fois on n'en voit plus, alors pas question de partir à l'aventure (il fait bien nuit noire!): a plusieurs en route pour jouer à qui trouvera la première la balise pour le dire au copain, seul si tu trouves pas t'attend du renfort! Evidemment en s'arrêtant avec son souffle ça forme un brouillard qui reste en suspension et permet d'encore moins voir!

Occupé à concentrer le faisceau de sa frontale sur le sol 1 à 2 mètres devant, j'en oublié que je suis en foret qu'il peut y avoir des branches basses : alors je m'en suis évidemment pris une bien! Bon alors un truc de plus à surveiller, pas question de s'endormir ou rêver!

J'oubliai de temps en temps : la pente trop raide, un talus trop haut à franchir, une branche, un tronc, une ronce, et petit plongeon sur l'avant ou l'arrière, mais la boue et les feuilles ça amortie bien!!! C'est cool!!!

3h06: retour au gymnase!
Ambiance sympa de PC course + buffet : une bonne soupe + quelques sandwichs jambons, saucissons et fromages.
Changement de veste, pour les chaussettes... euh... c'est un carnage, on va pas fouiller dans la boue!
Tout va bien, alors on repart pour un tour (à part le ballon qui n'a pas résister) !!!!! :o)

3h20 départ pour la deuxième boucle un A/R aux Vaux de Cernay! Je connais de jour en vélo, mais là a priori c'est sec mais des montagnes russes pour aller chercher du dénivelé!
Aller au sud ça monte et descent, mais sur la carte au départ c'était bien au nord que on croise le plus les lignes de niveau: Eh oui bien vu!
Dans les descentes, comme en VTT je traine et me fait rattraper...
Le retour par le Nord est effectivement comme imaginé, un début très sympa, mais à force on commence à trouver ça un peu long... je fais l'élastique avec deux gars qui me sème en descente et que je rejoints en montée!

8h30: retour au Gymnase. Ca fait 52 km pour 1400m de dénivelé.
Je me contente de la formule Entrée + Plat, pas de Dessert donc, j'aurai forcément du durcir et ensuite la récupération d'après course aurait été longue et pour une première expérience c'est bien. Un bon "entrainement" qui servira surement au marathon sur Ironman...
Finalement, les pieds mouillés les chaussures pleines de terre, on oublie vite... mais ça fait presque peur en les voyants! ;-)

Je retrouve Vincent qui sort de la douche et se contente également de 2 boucles!

C'est une course quand même, alors 14ème à la première boucle en 3h06 et 29ème en 7h28 après la deuxième boucle (j'ai trainer un peu entre les deux boucles et je me suis fait doubler un peu dans les descentes principalement).

Le gagnant: 7h54 pour 75 km, soit 9,5 km/h : pas besoin de commentaire pour dire que ce n'est pas roulant!

Maintenant, je sais ce que ça veut dire T R A I L. Je n'étais vraiment pas préparé à part que je sais courir et j'ai l'endurance pour le long (jusqu'à 10-12 h d'effort j'entends), et que j'étais pas trop mal équipé. Manque d'entrainement de course en "vraie" foret hors des sentiers battus et des montées descentes raides qui tirent sur les mollets et tapent dans les cuisses (l'absence de technique en descente ça manque et ne s'invente pas!) ; et la découverte de la course de nuit à la frontale ça change pas mal les sensations! Et n'ayant pas l'habitude de courir avec un sac à dos, j'ai chopé des courbatures dans les bras et pourtant je n'ai pas couru à 4 pattes, ni nager dans la boue et les rigoles!!!

L'Origole, on ne rigole pas. :o)
Mais c'est vraiment sympa: l'ambiance, l'organisation et les bénévoles (en particulier ceux qui passent des heures dans la nuit et le brouillard à un carrefour sans bouger!), le parcours (même si je n'aime pas la boue), courir de nuit, l'aternance marche à pied dans les montées et course à pied sur le "plat", les compagnons de chemins...

Ce trail mérite donc le label de "Trail de Golgoths"!

Golgoths de tout pays allez y & vous ne saurez pas déçu!!!!!!!!

site internet de l'Origole:
http://pagesperso-orange.fr/alternature.3R/lorigole.htm

mercredi 26 novembre 2008

Un cachalot sous l'eau

Après les débuts d'un cachalot dans une piscine raconté ici.
Il y a eu l'histoire du cachalot coulé dans la baie des anges à l'IM de Nice cette année.

Hier, nouvel exploit: le cachalot à touché le fond de la piscine.
Eh oui, hier soir pour le fun de la trêve hivernale au programme un 8x50m avec non pas un départ toutes les 10" mais un touché de fond à l'aller et une roulade avant au retour en milieu de ligne!
La troisième tentative aura été la bonne pour enfin touché le carrelage à 1,90m sous l'eau... pour la sortie c'est un cachalot pas très zen aux naseaux bien rincés qui vient de passer sous un super tanker!

Merci Nico!

samedi 15 novembre 2008

Marathon Nice-Cannes 2008 : 3h11'

Voila le dernier objectif sportif de 2008, avec le marathon Nice-Cannes.

Après 10 jours tourmentés dans le sud, superbe week-end avec soleil au programme.
Départ d'Antibes avec Thierry pour prendre le TER pour Nice, il est 7h00 du mat et le TER est bondé avec une joyeuse ambiance!

Objectif 3h00, ou plutôt 2h59'59"... ben oui vu le titre du post, ça n'a pas marché! :-(

Départ depuis l'emplacement du sas vélo de l'Ironman... derrière les 10 keynians!
cette fois la promenade des anglais est avalé à grande vitesse... le ballon des 3h00 est parti vite et est devant, on est à 4'00" au kilo : c'est trop! Je le rattrape puis sur la lancé je le passe car préfère être à mon rythme plutôt que faire l'élastique. Je ma cale à 4'10" au kilo comme prévu -- sauf que le cardio est à 164 plutôt que 160 comme d'habitude, mais tant pis je suis bien!

Jusqu'au semi bien régulier entre 4'10" et 4'11" au kilo. On vient de passer les remparts d'Antibes et jusqu'à présent c'est plat. Semi en 1h28'. Puis route vers le cap d'Antibes, et 2 montées pour basculer le cap (vers km 26), les jambes commencent à être un peu lourde mais tout va bien et je suis en 4'15" au kilo.

Au km 33, tout va et je suis dans les temps pour les 3h00...

Km 34, montée pour rejoindre la nationale et passer sur la ligne de chemin de fer... Aie Aie, c'est la montée de trop ou c'est le mur... je commence à ralentir... Puis je sens les crampes pas très loin. Petit détour dans Cannes et on rejoint les bords de mer: vers km 36: première crampe dans les adducteurs et les cuisses : je marche un peu. Les 3h00 sont enterrés! Km 38: rebelotte.

Je me fais passer par Thierry vers le km 39... et km 40 à nouveau crampes, cette fois assez terrible et il faudra 3 minutes pour arriver à les faire passer pour recourir ou plutôt se trainer sur les 2 derniers km... A coté les crampes du km 41 à Embrun en 2007 c'était de la rigolade!

Je termine en 3h11', un peu déçu... derrière Thierry en 3h06'.
A priori, en plus des crampes, fait un début d'hypoglycémie également!
Surement que dans la préparation, les 15 derniers jours assez chargé côté boulot avec pas mal de déplacement on généré de la fatigue.

Par rapport à mon premier marathon Paris en 2000 (3h25'), une fois franchie la ligne d'arrivée et dans les jours qui suivent j'aurai beaucoup mieux récupéré cette fois!
A voir, pour trouver la place d'un marathon en 2009, dans le programme des ironman pour rejouer!

dimanche 12 octobre 2008

20 km Paris 2008 - 1h18'32"

Objectif: Marathon Nice Cannes le 9 novembre 2008.
Préparation: 2 mois après la récupération d'Embrun.

J'enchaine donc les kilomètres, avec un mois de septembre record de 200 kilomètres de cap avec beaucoup de qualitatif (par rapport aux 130 à 150 kilomètres de cette année 2008, déjà en progression par rapport aux 100 à 130 kilomètres en 2007).

C'est donc au milieu d'un enchainement de bonnes séances, qu'avec Thierry nous avions placé les 20 kilomètres de Paris en guise de semi-marathon de préparation. pas forcément fait des économies pour cette course avec un 9x800m sur piste jeudi dernier.

Départ au 20 kilomètres au Trocadéro, grand soleil, dans les 18 degrés (il fait presque trop beau!), départ dans le sas des moins de 1h20': c'est cool!!! même si les jambes légèrement lourdes à l'échauffement et du mal à faire monter le cœur au delà de 150 pulses malgré des allées retour dans la montée du Troca!
Départ: dans la montée (30m de D+) un peu de trafic et il faut zigzagué un peu. 2ème kilo avenue Kléber en faux plat descendant ça déroule vite (un peu trop vite pour moi, mais tant pis, on est la pour la préparation et le fun et tant pis si ça se paye un peu à la fin): 3'35".

Petite ballade sympa dans le bois de Boulogne.
Retour dans Paris pour le passage du 10 kilo en 38'40".

Puis les quais de Seine avec le fameux tunnel pour rejoindre le Louvre, entre temps au kilo 13, Thierry me passe devant avec une bonne petite accélération qui fait que je ne peux pas prendre l'aspi d'autant plus que je commence à avoir plus de mal à tenir sous les 4'00" au kilo! Les km 14 et 15 avec les tunnels sont catastrophiques en 4'04" et 4'08".
Retour vers la Tour Eiffel pour un chrono de 1h18'32" (258eme/21045).
Extrapoler sur semi-marathon, cela correspond à une progression 50" grosso modo par rapport au semi marathon de Rambouillet en février 2008. Sachant que pas forcément frais et parti un peu trop vite, cela laisse l'espoir de pouvoir faire mieux sur semi et surtout de faire un bon marathon dans un mois!

Bien récupéré, et prêt à continuer à courir ;-).

D'ici le marathon rendez vous à choisir entre le 10 km de Neuilly ou celui de Nanterre le we prochain!

Fin de saison 2008 ?

Depuis Embrun, un peu de repos à Ibiza...
avec un peu de natation en mer avec un grand choix de plages,
entrainement avec une baleine et un crocodile dans une piscine de 8m (ça ne laisse plus beaucoup de place pour un cachalot!).


Ensuite, j'aurai pu rêver d'aller faire un triathlon au soleil à Monaco et jouer au pied du casino
ou bien aller affronter les éléments du coté de Gérardmer.

Mais finalement, ce sera aller faire le marathon Nice Cannes début Novembre 2008 avec Thierry, histoire d'aller pulvériser ma vitesse de croisière lors de la cap de l'Ironman de Nice
ainsi que mon unique temps de référence sur marathon sec de 3h25' en 2000 à Paris!

dimanche 21 septembre 2008

CR Cyclauto : pas de peau

Pour cette fin de saison cyclo, rendez vous à la Cyclauto à Poissy, comme plus de Stephen Roche à Cergy. Cette année pas de caprice de la météo et il fera beau et un peu frais le matin (8 degré). Au programme périple de 160 km dans le Vexin jusqu'à la Roche Guyon.
En route avec Christophe L., on croise Eric du Team Mailleux qui arrive de la Belgique à la bourre pour aller chercher son dossard...

8h30: Départ dans sas des 400 et plus.
En 5 km je remonte devant en roulant fort car pas mal de changement de direction au départ dans l'usine de PSA. Le passage de la première bosse (cote de Chanteloup les vignes que je n'avais pas pris depuis 20 ans!) est ok. Puis je suis devant dans les 10, il y en a 2 à 3 minutes il parait devant, un petit bonjour à Serge G. et je discute quelques mots avec Eric...

Et au km 20, je passe dans un trou que je n'ai pas vu sur la route en descendant sur Courdimanche : crevaison à l'avant et rayon cassé à l'arrière (j'avais les neutrons et non les LW).
Je répare la roue avant et je dois trouver une paire de tenaille pour enlever le rayon.
Bilan 130 km tout seul ou presque car en début de course quand je repars je suis vraiment en fin de course ayant perdu plus de 10 minutes dans l'affaire.

Je trouve après quelques kilomètres Rodolphe de l'ACBB qui a crevé également et on fera donc la cyclo ensemble en passant notre temps à remonter des gars isolés ou en groupe.
Je me charge d'une bonne part du boulot car évidemment un vent correct est présent et on à l'impression qu'il est quasiment tout le temps défavorable. Un petit bout de route avec un gars sympa des Mureaux qui n'avait pas pris de dossard. Les premières heures, on a fait du 36km/h avec l'énervement de ce problème technique!

Au km 80, je passe Christophe L qui est dans un groupe et ne veux pas venir avec nous...

Au bilan, on termine 210 ème du coup!

En fait ma roue arrière était très voilée, j'avais ouvert les patins de frein mais le pneu frottait contre le cadre, donc pas optimum niveau rendement, mais il n'y a que la peinture/vernis qui a un peu morflée!

En bref: un parcours sympa , il a fait beau et un bon entraînement qui fera office de bonne sortie longue à un bon rythme (150bpm de moyenne) en vue du marathon Nice-Cannes le 6 novembre prochain!

mercredi 27 août 2008

CR Embrun08: neige du 15 août

Préparatifs…

Arrivée le samedi à Embrun après une nuit de route. Petit lej avec Damien & Céline, puis un petit tour dans le lac avec Damien histoire de se réveiller et se dégourdir avant de manger et une bonne sieste pour un petit enchaînement vélo avec la côte de Chalvet et le tour du lac en course à pied.
Dimanche : boucle vélo de l’Izoard et ses 120 km en 5h par un beau soleil, où beaucoup de triathlètes ont aussi décidé d’aller rouler (sauf que beaucoup sont partis entre Guillestre et Arvieux).
Lundi, début des arrivés au compte goutte… Philippe, Thierry et Laurence… Alors mardi boucle des Méans en vélo avec Philippe & Thierry début de l’Embrunman et parcours vélo du CD avec un petit enchaînement de cap à 12 kmh.
Puis mardi, Alexandre pour le long et mercredi Edouard pour le CD, complètent notre appart. Egalement Jérome et Mélanie font une pause à Embrun sur la route du retour des vacances.
Programme : glandouille ensemble sur la plage du départ au bord du lac, collage de mes boyaux pour Thierry et Philippe qui s’acharne pour que mon vélo brille comme jamais !

Jeudi 14 : dépôt du vélo avec les lightweigths et les boyaux neufs. Les prévisions météos ne sont pas clémentes aussi bien sur le tel portable de Thierry que à la télé comme me le dit Raphaël avec de la neige annoncée en montagne le 15 aôut… : - (

The EmbrunMan day (vendredi 15 août).
3h50 : réveil, ouverture des volets dans la nuit, le ciel est couvert, à peine sortie mon gatosport du four qu’il se met à tomber des trombes d’eau (c’est pas du goutte à goutte !). Entre deux bouchées de gatosport, le choix des roues carbones n’est plus très cool. Décision alors de changer les roues pour prendre les neutrons, sauf que besoin de mettre un pneu neuf et il faudra changer les patins de frein dans le parc à vélo. Grâce à la dextérité d’Alexandre le pneu est changé en 3 minutes (moi il me faut au moins 30 minutes, les GP4000 sur les neutrons c’est raide raide raide…).

5h00 : par miracle il ne pleut presque plus, départ avec Alexandre, tout notre bordel (incluant coupe vent manche longue sur le dos) et une paire de roue avec les patins à changer. Arriver dans le parc à vélo recouvert en grande partie de 2 à 4 cm d’eau.
Changement des patins dans la pénombre du parc à vélo pas trop bien éclairé. L’ambiance en plus d’être calme comme l’année dernière, la confirmation de la neige dans l’Izoard et des prévisions de pluie et d’orage au micro laisse planer un froid glacial dans les esprits. Philippe est venu récupérer les lightweights. Préparation des affaires vélo et course à pied dans des sacs poubelles afin que ça ne prennent pas l’eau, et tant pis pour y perdre quelques minutes lors des transitions. Tout le bordel est placé ainsi en vrac dans la caisse sur la chaise de jardin afin de ne pas baigner dans l’eau. Pas possible de scotché quelques barres et gels sur le cadre mouillé tout sera dans les poches de la veste vélo.

5h50 : les filles partent et 5h00 : départ de 1000 pingouins… Un départ calme sur l’arrière à gauche… Une natation gérée cool. L’objectif étant d’enfin courir un marathon complet, après les divers problèmes lors de Embrun07 et Nice08. Sortie de l’eau en 1h08 (contre 1h05 à Embrun07 et 1h10 à Nice08).

Transition un peu longue le temps de sortie le bordel vélo du sac, et un mal de chien à enfiler mon sous-vêtement technique sous la veste vélo manche courte.

Vélo (188km pour 3700m de dénivelé et non 5000m comme annoncé parfois) : il fait beau et la route commence à sécher, presque de quoi regretter ne pas avoir les lightweights, mais peut importe le choix fait est forcément le bon ! Rond point des Orres (toujours la même foule de chaque côté de la route),
Guillestre, Arvieux, je suis dans le même temps qu’en 2007 à moins d’une minute prêt alors que j’avais décider de rouler plus cool (façon cyclotouriste). Point positif par rapport aux polémiques des années précédentes, les bidons sont quasi plein d’eau, ce qui est une excellente chose. A Arvieux au ravito dans un moment de déconcentration je jette mon grand bidon à moitié plein de malto+hydrixir au lieu du petit bidon vide d’eau, sans conséquence avec ma dosette de poudre et avec les conditions météos qui nous attendent pas besoin de beaucoup d’eau pour les derniers 13 km d’ascension ! A Arvieux vers l’Izoard il y a des nuages… A case déserte, début d’une petite pluie avec du vent qui se transforme vite en grésil qui fouette la peau, je continue jusqu’au sommet en maillot manche courte avant de mettre mon coupe vent.
Au sommet de l’Izoard, je récupère mon ravito perso, les bénévoles sont déjà congelés et ont bien du mal à résister à la neige qui va arriver quelques temps après. J’ouvre avec difficulté le sac tendu les mains engourdies par le froid : ce n’est pas le bon ! Mxxxx ! Je le rapporte pour avoir le mien, je mets tant bien que mal les sandwichs et bouteilles de vichy st yorre dans mes poches et enfile mon coupe vent pour descendre sous la pluie et une route bien mouillée. Là je suis content de ne pas avoir les roues carbones ! Je n’ai pas froid au corps mais je sens que mes jambes sont en train de devenir des bouts de bois et que les articulations des genoux vont se bloquer… sensation désagréable ! Après le village de Cervières la route est sèche et il fait meilleur, les premiers tours de pédale dans les faux plats sont dures mais les jambes se réchauffent assez vite.
Briançon : il faut chaud (effet de foëne), j’enlève le coupe vent et mange mes petits pains au lait – jambon… Ca sera de courte durée, rapidement le froid et la pluie reviennent et je renfile mon coupe vent pour les 2h30 de vélo qu’il reste à faire. La traversée de l’Argentière se fait sous un déluge, on roule dans quelques centimètres d’eau (un gars en train de s’arrêter en déchaussant tombe comme une crêpe sans gravité !), et dans le retour le vent de face permet de bien prendre la flotte froide en pleine tronche !
Cote de Pallon, courte accalmie, la montée du 1.5 km à 12 – 13% est quasiment agréable, et permet de se réchauffer, les jambes sont bien c’est de bonne augure pour la suite.
Le passage le long de l’aérodrome vers Guillestre est un enfer, vent de face fort et pluie froide forte, je suis scotché sur le plat à 25 kmh et me fait déposer par un petit groupe de 4 gars qui roulent en paquet et ne jouent pas vraiment no drafting !
Route en balcon avec des moments à l’abri mais le froid aux mains fait que de la main gauche je n’arrive plus à changer de plateau.
Arrivée sur Embrun, au loin on distingue une éclaircie ! Enfin ! Passage du pont neuf et dans la montée Philippe et Edouard ont l’air congelé sur le parasol-parapluie d’un signaleur qui leur a offert l’abri. Dans la montée de Chalvet la pluie s’arrête et je découvre alors les montagnes autour d’Embrun recouverte d’un peu de neige ! Le froid était donc pas simplement dans la tête !

Arrivée au parc à vélo après 7h15, les 8 minutes par rapport à 2007, correspondent au temps perdu avec la pluie dans les descentes et au sommet de l’Izoard au ravito. Mais malgré le froid, musculairement je sens que je suis plus frais que l’année dernière… de bonne augure pour le marathon.

Damien, Jérôme, Céline et Mélanie sont réveillés… Changement complet pour enfiler la tri-fonction et les chaussures bien sèches dans le grand sac plastique.

Marathon : 42,195 km et D+420m
Je parts à grosso modo 12kmh sur le plat qui est la vitesse de croisière choisie… qui sans arrêt fait un marathon en 3h30, cohérent avec les 3h00 que je dois potentiellement pouvoir faire sur marathon sec. Evidemment dans les montées la vitesse étant plus basse… on devrait être dans les 4h00 avec les arrêts ravito et autres besoins en « i » et « o » compris.
Les deux tours se passent sans encombre, toujours bien, à chaque ravito le cocktail verre coca + verre d’eau. Dans les parties les plus raides sur 5 à 10 m je marche histoire de ne pas durcir les jambes (et augmenter le risque de crampe). Toute la bande des supporters est prêt du restau/bar où l’on passe deux fois par tour pour aller du lac à Embrun et de Baratier au lac. Au alentour du 20ème km je ne vois plus le marquage des kilomètres et je ne sais pas trop où j’en suis, le temps au kilo étant un bon indicateur de l’allure. Lors du deuxième passage le long de la Durance, je tente une accélération sur 1 km et ça passe, mais j’attends d’être remonté à Baratier pour essayer d’accélérer sur le retour descendant sur Embrun et le dernier tour de lac. Sauf que l’accélération est en fait un maintien de la vitesse et c’est déjà assez dur et les derniers km du tour du lac sont fait à 11 kmh seulement. Je reste concentrer jusqu’au km 42, ayant eu des crampes terrible au km 41 l’année dernière. Je sprint dans les derniers 200m pour la forme ! Marathon en 3h55. Ouf !


Temps total : 12h34 et 161ème au classement général.
Un bon massage, et vite à la douche car avec la tri-fonction humide, la fatigue et la fraîcheur de fin de journée pas question de traîner dans la zone d’arrivée.

Bilan :
Cette fois la gestion de l’alimentation était bonne, peut être simplement un peu trop bu au regard du nombre d’arrêts sur le parcours… ce qui doit faire au moins 8 minutes de perdu.
J’ai cherché à être jamais dans le dur et toujours être le plus souple possible tout au long de l’épreuve, ce qui a de positif de ne jamais subir la course.
Avec des « si », j’aurai peut être pu nager, rouler et courir un peu plus fort… mais on verra cela l’année prochaine !

Récupération : très bonne, malgré les 7h de voiture pour rentrer dès le lendemain, calendrier oblige avec les locations samedi-samedi.

Pour finir pas très original, mais sans tous les encouragements et les bénévoles dévoués ça seraient sacrément tristoune ! Et cette année, avec les conditions météos pour ses 25 ans, l’Embrunman a bien défendu sa réputation et le mythe qui l'entoure.

Prochaine étape: Monaco le 7 septembre pour aller user de la gomme!

dimanche 17 août 2008

Embrun08: enfin un marathon!

Après une édition 2007 sous la canicule, passage de l'Izoard dans des conditions hivernales: froid, vent et grêle, et même neige pour certains!
vélo préparé par Thierry & Philippe!

Résumé court en attendant le résumé long de cette longue journée...

Natation sans requin dans un paquet de plus de 1000 pingouins, souple en 1h08.

Un vélo au sommet de l'Izaord dans le même temps vélo qu'en 2007 à moins de une minute prêt. Puis perdu quelques minutes à récupérer mon ravito au sommet et laissé quelques minutes dans les descentes histoire de rentrer sans égratignures...
Grêle dans la fin de l'Izoard, orage avec grosse pluie froide à L'Argentière et le passage de l'aérodrome de Guillestre dans le vent et la pluie froide jusqu'à Embrun. Bilan dans les 7h15 avec de bonnes jambes malgré le froid.

Une course à pied au frais sans pluie dans de bonnes conditions, les sommets autour d'Embrun sous la neige... tenu la course à pied assez régulier sur les 42.195 km enfin!!! Avec les arrêts techniques en "i" et "o", les deux boucles et ses 420m de D+ en 3h55.

Total: 12h33 et 161ème au scratch.

vendredi 8 août 2008

Embrun08:J-7 : 7 heures + ???

En ce 08/08/08, ouverture des JO de Pékin, c'est plutôt le 7/7/7 et non le 777 pour partir vers des iles paradisiaques glandouiller sur la plage, mais :
7 heures de route si tout va bien pour faire Montrouge - Embrun cette nuit entre les deux vagues de départ,
pour aller faire dans 7 jours l'EmbrunMan08,
où j'espère mettre guère plus de 7 heures pour faire les 188 km de vélo,
... et je ne sais combien de temps pour faire les six fois 7 kilomètres de course à pied,
qui m'attendent avec impatience!

Le temps au marathon ??? est vraiment une inconnue, après les 4h50 à Embrun07 et les 5h30 à Nice08 pour des raisons et problèmes différents. Je dirai peut beaucoup mieux faire, je pensais cela avant Nice mais à Nice j'ai fait pire!...

L'autre inconnue est la météo qu'il faudra gérer, prévision encore lointaine mais qui change tous les jours... Let's wait and see!

Merci à vos messages d'avant départ... et merci aux supporters (même si surement comme d'hab pendant la course à pied je tirerai la tronche!).

Rendez vous sur ce site entre le 16 et le 18 pour la petite histoire de la longue journée du 15 aout 2008 dans l'Embrunais et son beau pays!

Good luck aux stars et anonymes du 15 aout!

et svp ne lâcher pas les requins dans le lac avec les triathlètes à 6h du mat entre les deux vagues de départ, c'est vraiment pas sympa pour les cachalots!

dimanche 3 août 2008

L'Izoard'08: vue à 11 jours

Dans 11 jours, après 3.8 km à faire deux ronds (ou plutôt deux triangles) dans le lac d'Embrun, et quelques heures de vélo, cela sera le moment de crapahuter au point culminant de l'EmbrunMan... la ligne droite de Brunissard dans les prairies (pour rappel ligne droite ne veut pas dire route plate!), puis quelques épingles à cheveux dans la foret, puis la route s'ouvre sur une courte descente et la Case Déserte pour voir au loin le col avec ses derniers kilomètres et virages qui remontent...

Vue de dessus de Brunissard à Case Déserte

Vue classique sur la Case Déserte

Voici une vue du dessus du passage de Case Deserte

Avant le petit bout de descente, il y a toujours plein de voitures de garées... En cas de gros coup de chaud, posez le vélo sur le dos et après une petite heure de marche, voici un petit lac bien paisible...


Maintenant, la préparation est terminée, et y a plus qu'à arriver en forme sur la ligne de départ à 6h00 du mat avant le lever du soleil... et espérer qu'un requin ne se cachera pas dans les 1000 combis du départ!!!!


Pour la préparation entre IM Nice et Embrun, un peu d'inspiration de la prépa de Patrick Bringer entre Nice et Embrun l'année dernière dans l'article du numéro 19 de TriMag :

- 2 semaines de récupération avec juste des petites sorties vélos
- la Marmotte (récup pas complète en fait qui s'est fait sentir dans la montée finale de l'Alpe d'Huez après 13 jours)
- une semaine de repos supplémentaire
- une semaine d'entrainement intensive à Embrun avec de la chaleur (36h)
- une semaine avec de nombreux entrainements courts après 2 jours de repos (impasse sur le triathlon de l'Alpe d'Huez afin d'éviter la fatigue d'un voyage de plus)
- une semaine plus cool
- il reste deux petites semaines cool d'ici le 15 aout, avec départ direction Embrun samedi 9!

jeudi 31 juillet 2008

Juin & Juillet 2008

Bilan Juin... 55h00
Natation: 10h00
Vélo: 31h00 et 980 km
CàP: 13h00 et 142 km

Bilan Juillet... 73h00
Natation: 12h00
Vélo: 48h00 et 1275 km
CàP: 13h30 et 149 km

Un mois de mai léger, avec la dernière ligne droite de la préparation de Nice, l'IM de Nice (qui fait bien baisser la moyenne en CàP!!!!), puis la récupération.

Un mois de juillet, avec un début en fin de récupération, la cyclosportive la Marmotte le 5 juillet, suivi de une semaine assez cool de récupération, ayant noté que j'avais pas complètement récupéré le jour de la Marmotte de Nice (13 jours entre les deux).

Puis dans la deuxième quinzaine de juillet, en vue de la préparation de Embrun'08, une semaine d'entrainement à Embrun, avec donc du volume (36 heures) suivi d'une semaine sur Paris assez chargée également avec le beau temps chaud.


Bilan Total période Janvier - Juillet... 452h00
Natation: 81h00
Vélo: 260h00 et 7365 km
CàP: 84h00 et 1000 km

Par rapport à la même période en 2007: 70h d'entrainement en moins!
- principalement du à 40h de natation en moins (sachant mieux nager maintenant!... même si pas encore à l'aise dans la bagare!).
- 65h de vélo en moins, car hiver plus mauvais, et beaucoup moins de week-end cyclosportives avec séjour en montagne consacré à rouler.
- mais 10h de CàP en plus en 2008.
- et également 20h d'activité hivernale en plus en 2008: ski de fond, raquette!

jeudi 24 juillet 2008

Marmotte 08: crevé et crevé!

Pas très content de la Marmotte 2008, même si moins catastrophique que l'IM de Nice, voila pourquoi un retard de presque trois semaines à raconter cette longue journée de vélo!

Le programme: Bourg d'Oisans, Le col du Glandon (alt 1924m), le Télégraphe (alt 1566m), Valloire, le Galibier (alt 2646m), le Lautaret (en descente), Bourg d'Oisans, l'Alpe d'Huez - 176 km pour 4800m de dénivelé.

Ce fut au moins un long week end sympa et convivial, avec la bande des belges du Team Mailleux, leur recrue frenchy avec Olivier, Julien des Vosges... et j'avais embarqué Christophe triathlète dans l'aventure. Camp de base quartier des Bergers à l'Alpe comme d'hab.

Arrivée le jeudi avec une météo catastrophique: froid, pluie et grêle comme la montagne peut nous offrir (ça rappelle les conditions météos triathlon de l'Alpe d'Huez 07!).

Vendredi, beau temps: occasion de faire une petite sortie en groupe entre l'Alpe, Bourg d'oisans et la montée par Alémont.

Vendredi soir: arrivée de Nicolas depuis Annemasse. Une soirée pasta et riz au lait!


Samedi: the Marmotte day: beau temps de prévu: OUF!
Rendez vous comme d'hab à la station service, où on retrouve Franck et Alex, passage de bidons et des vêtements chauds utilisés pour la descente de l'Alpe...

Départ comme d'hab, ça roule entre 45 et 50 kmh, mais moins nerveux que l'année dernière, bilan en prenant un trajet plus court on aurait presque du retard sur le temps de passage au pied de la croix de fer!
Montée de la croix de fer: bien, je suis dans le même temps que 2007 au sommet du Glandon avec une minute d'avance.
Les premiers rayons du soleil dans les derniers km avant le Glandon sur la route de la croix de Fer

Descente du Glandon : je me chope des crampes dans les cuisses: je ne comprends rien au pourquoi de ces crampes! Déjà que la descente avec les Lightweight est moins confortable... Y avait pas besoin de cela!

Dans la vallée de la Maurienne, je me retrouve seul, récupère mes deux bidons donnés à Alex, et enfin un groupe arrive pour aller jusqu'au pied du Télégraphe, mais ça roulote et personne ne veut rouler. Au pied du Télégraphe je suis à la minute près dans le même temps qu'en 2007!

Je monte le début du Télégraphe cool, me fait lâcher par le groupe mais peu importe ça ne servira pas à grand chose jusqu'au sommet du Galibier. Les cuisses sont un peu raide (reste des crampes) mais je monte le Télégraphe comme en 2007. Puis Valoire et le ravito avant la belle grande vallée jusqu'à Plan Lachat. Dans ce bon "faux plat" je suis un peu scotché jusqu'à ce que j'entende un "pshitt" à 12kmh et ma roue à vent à plat! Première crevaison avec des boyaux. Je m'exite avec le pit-stop (bombe anti-crevaison) sans succès, et au bout d'environ 10 min alors je change le boyau et regonfle... Eric arrive et s'arrête, il n'aime pas la montée mais il s'amusera plus tard dans la descente! Je repars bilan 15 minutes de perdu. Je n'avais pas besoin de cela!

Puis la montée du Galibier où après Plan Lachat, il n'y a que le pourcentage qui s'accélère et le compteur ne s'affole pas :o).
Le dernier km du Galibier après le tunnel encore un peu de neige sur le bord de la route: ça grimpe!!!!

Au sommet, j'ai 2 à 3 minutes de retard de plus sur l'horaire 2007. Remplissage des bidons au ravito histoire de d'avoir le plein pour aller jusqu'au sommet de l'Alpe.

La grande descente, jusqu'au Lautaret, je suis prudent dans les courbes et virages avec mon boyau avant qui n'est pas collé.
La descente du Galibier avec les Glaciers des Ecrins de la Meije en arrière plan.

Puis la longue descente du Lautaret vers Bourg d'Oisans, je me retrouve assez seul et pas de groupe qui vienne et se forme à part tout à la fin. Je me retrouve avec une roue dans la mienne dans les longs faux plats où il faut pédaler mais il s'agit d'une féminine alors je roule résigné! Elle finira deuxième féminine sur le podium...

Pied de l'Alpe, pas s'énerver dans les 3 premiers kilomètres, ...sauf que ça ne s'énervera jamais et après avoir eu le boyau crevé, cette fois c'est moi qui suis crevé!!!!! Là c'est surement les 13 jours depuis l'IM Nice qui n'ont pas été assez réparateur... La montée de l'Alpe fut donc laborieuse en 1h20. :-(
La montée de l'Alpe et le virage 2, camp de base de Photo Breton!

Bilan 8h00 et 750ème grosso modo. Même sans la crevaison et les 300 places perdues à cause de celle ci, ça fait 7h45. Soit 20 min de plus que en 2007.

Next: repos puis prépa d'EmbrunMan 2008 et impasse sur le triathlon de l'Alpe d'Huez la semaine prochaine!

mardi 24 juin 2008

Cagnard sur la baie des requins (IM Nice'08)

Voilà l'été avec une bonne grosse chaleur à Nice pour une longue journée... Le parc à vélo est d'une longueur interminable pour y ranger 2300 montures finalement.

Déplacement en binome avec Raphaël. Et sur le village et lors de la pasta party occasion de croiser des têtes connues et nouvelles têtes.

Vendredi:
Petite sortie vélo jusqu'à la première bosse, puis retour par la descente du retour du parcours, bonne sensation. Essai course à pied de 3km, on est à 12.5 kmh sans forcer si ça pouvait être comme cela dimanche on se dit!

Samedi:
Dépôt du vélo dans le parc, un super rassemblement de vélo et beaucoup de carbone, des paires de zipp pour un régiment. Il avait bien quelques tonnes de carbone dans le parc!

Et au milieu de tout cela un peu d'exostime... (montage Durace pour info!)

Dimanche:
Lever 3h45, après une nuit au sommeil léger... cuisson à tour des deux gatosport au micro-onde. Amande pour moi et chocolat pour Raph.

Tout le monde au départ, et le parc à vélo est désert...
(photo (c) Catherine Fiant)

Départ 6h30 sur les galets, avec des sas en fonction du temps, changement de stratégie, je ne parts pas de derrière sur les cotés comme d'hab mais à l'arrière au milieu où il n'y avait pas trop de monde espérant enfin pourvoir prendre quelques pieds et ne pas nager seul : ERREUR !!!!!! ERREUR !!!!!!
Au bout de 200m de chahut, je me fais passer dessus au sens propre, et me retrouve donc coulé... pas cool de prendre la tasse, surtout que il faut vite revenir respirer un coup avant de se refaire passer dessus... puis au moins 200m de crawl water polo sans pouvoir remettre la tête sous l'eau... coup de stress+++ et retour de la phobie de l'eau que j'avais il y a même pas 2 ans.
Je sens que ma combi chalute plus ou moins...
Plus calme jusqu'à la première bouée... ou presque je me fais arracher les lunettes. J'ai l'impression que ça frotte dans le cou.
(photo (c) Patrick Gauthey)

Sortie australienne, je suis limite crampe de partout avec ce coup de stress :-(... je demande à un bénévole si ma combi n'est pas ouverte: "Oui de 30 cm!".
Deuxième petite boucle je nage ou large pour être tranquille.
Bilan 1h09. Pas trop de dégât en temps mais en stress et limite de crampe généralisée, j'ai du consommer mon stock de Mg de la journée!

Départ vélo, avec première course pour les Lightweight, il manque plus que crevaison pour couronner le tout avec les boyaux... Avec cet état général je vois bien c'est moyen, j'espère quand même arriver à me refaire une santé en vélo pour que la course à pied ne se transforme pas en galère.
Dans les 15 premiers km pas évident de doubler car beaucoup de monde et puis pas envie de prendre un carton.
Il fait chaud, beaucoup soif, je bois au moins une bouteille d'eau de 0,75 l tous les 20 km et parfois deux! Je suis quand même dans les chronos du tableaux de marche 5h30 à 1 minutes prêt (contre base de 5h45 lors de la reco lors du stage du mois de mai avec le club).
Je n'ai pas de super jambes et je suis limite crampes de partout (je le sens bien quand je vais chercher mes comprimés anti crampes isostar dans la poche arrière de ma tri-fonction que les muscles inter-costauds se contractent... ce qui est mauvais signe!).
Le point positif, c'est que je remonte du monde tout le long (600 au total).
Bilan 5h33 (finalement pas trop handicapé à vélo).

Départ de la course à pied, je m'attends presque résigné à l'arrivée des crampes quelques part...
4 aller retour sur la promenade des anglais en plein cagnard (au moins 35°), un ravito tous les 1,7km, ça parait proche mais il ne s'agit pas d'en louper/négliger un!
Premier aller je suis surpris d'être si bien, pourvu que ça dure! Je cours hyper en dedans à 12kmh. Demi tour et un kilomètre après je sens que ça va devenir dur, avec les deux cuissauds proche des crampes (qui rodaient depuis plus de 6h00 de course). Ralentissement et arrosage des cuissauds à chaque ravito qui permet de repartir, sauf que après 15 km, plus aucun effet.
Alors plutôt que trotinner pour finir par marcher avec deux bouts de bois comme dans le km 41 à Embrun07, je commence à marcher de la marche la plus efficace possible, je tiens un 6.5 kmh avec les arrêts à chaque ravito. 25km de marche ça use, ça use et surtout le chrono s'affole!
Bilan laborieux: 5h30 pour faire 42km. J'aurai reperdu toutes les places gagnées à vélo.
J'aurai terminé quand même!

Total 12h27, 950ème

Bravo à Raph avec 11h50, un bon vélo et bien tenu sur le marathon!

Place à la récupération, pour effacer cette course!
prochains objectifs: la Marmotte dans moins d'une semaine et l'EmbrunMan le 15 aout où l'objectif sera de bien gérer l'ensemble et de faire enfin un marathon honorable.

Photos (c) marathon-photos: http://marathon-photos.com
Photos (c) C. Fiant & P. Gauthey: http://www.flickr.com/photos/triangleevents/collections/72157603795621358/

dimanche 8 juin 2008

Cyclosportive "La classique des Ardennes" (07/06/08)

Deuxième (seulement) cyclosportive de l'année dans les Ardennes belges sur les routes de Liège-Bastogne-Liège. De beaux paysages avec de belles montées de 7 à 8 km avec des pourcentages raisonnables. Une cyclosportive très confidentielle, très bien organisée avec cette année des puces pour le chrono. Comment la trouver? Savoir aller à Soumagne n'est pas suffisant vu le peu d'indication directionnelle. Il suffit de connaitre la sympathique bande du Team Mailleux qui y est sur ses terres!!!

Comme l'année dernière nous sommes trois frenchy (Olivier, Julien et moi) parmi tous ces locaux Belges et Hollandais. Coté météo moins de chance que l'année dernière la pluie non prévue s'est invitée de la partie avec des routes bien trempées. Arrivée le vendredi soir sous la pluie, petite amélioration quand même, pour venir des Vosges Julien n'a pas dû slalomer dans la neige entre les voitures en perdition avec sa mini. Pasta Party dans la nouvelle maison d'Eric avec Patrick et Benoit et dodo réveillé à 5h par le bruit de la pluie sur le vélux... grrrrrrr :-(

Le départ sous la pluie est tranquille pendant plus d'une heure (désolé quand même pour Eric que parait il j'ai failli faucher en retirant mon coupe vent après 10 km de course), et ça commence à rouler à la deuxième bosse uniquement. Dans les descentes je suis trop prudent, mais je n'ai pas envi de tomber à 15 jours de Nice, je me fais donc légèrement distancer dans les descentes, devant faire l'effort pour revenir sur le plat.
Dans la cote de Saint Jacques, Julien n'a pas la forme de l'année dernière où il avait gagné, il n'aime pas la pluie aujourd'hui! L'année dernière dans Saint Jacques j'étais à bloc et à moins deux doigts de lâcher, est ce une meilleure forme où la première cote (Banneux) montée beaucoup plus cool?
Cela fut fatale à la cote de Wanne au km 75, où comme d'hab c'est un peu plus raide et devant ça accélère, voilà ils sont partis et je ne reverrai le devant de la course qu'à l'arrivée!
On se retrouve alors à 4, puis presque rattrapé dans la cote du Rosier par un petit groupe d'une dizaine, sauf que je leur prends du terrain dans la montée. Dans les montagnes russes d'après la descente je suis rejoint. Viens alors la dernière longue bosse (la Vecquée) où je pars devant seul laissant ce petit groupe. Ce n'est pas une bonne stratégie de course bien sûr sachant que après il y a 20 km de plus ou moins plat avec un léger vent défavorable, mais cette course est le dernier entrainement pour Nice, donc l'objectif est de monter toutes les cotes à un bon rythme (bien supérieur au rythme IM), autant terminer en roulant et peut importe le classement à 10 places près. Arrivé en haut sur le plat je ne les attends pas et je roule donc, je les vois derrière pas très loin à moins d'une minute, finalement j'aurai tenu plus de 15km avant leur retour (en étant guère plus haut que l'allure IM).
Pour la dernière bosse je reste avec eux. A mi pente j'accélère un peu pour un collègue du Team Mailleux qui voulait s'amuser à son tour dans la dernière bosse et se faire une petite accélération.
On termine alors à une dizaine pour la 15ème place à pas bien loin d'Eric. Olivier fait 2ème et il manquait pas grand chose pour qu'il gagne!

Bilan 162km pour 2300m de D+.

Un peu dommage pour les descentes, de perdre temps de temps et de toujours se faire reprendre et devoir rouler seul dans les fonds de vallée pour revenir, j'essaierai de retenir la leçon d'Olivier: avec mes bons pneus aucune raison que j'aille moins vite que les autres!

Un très bon entrainement et je suis je pense en meilleure forme que l'année dernière lors de cette même course... on verra dans 14 jours à Nice... avec j'espère enfin du beau temps!

Un petit bout de weekend très sympa, avec une bonne récup restau + glace, on se retrouvera tous dans un mois à l'Alpe d'Huez pour la Marmotte avec les deux autres Golgoths, avec moins de cotes mais un peu plus longues :o). Ça devrait être cool. Mais comme y en aura plus on pourra se faire une bonne bouffe pantagruélique après!

lundi 2 juin 2008

Triathlon Belfort MD: Bel Effort (01/06/08)

Après l'épopée 2007 dans les Vosges avec Thierry à Gérardmer pour terminer la saison, en route pour Belfort pour le triathlon longue distance (de format MD en fait) faisant office de championnat de France, en guise de préparation pour l'Ironman de Nice dans 3 semaines et accessoirement Thierry a son titre de Champion de France V3 à défendre!

Départ samedi par temps gris pour trouver la pluie dans les Vosges, après midi pas optimale pour les jambes, retrait des dossards, quelques courses, reconnaissance du parcours vélo à voiture, dépot des vélos à la base de loisir, briefing à Belfort. Puis rapido à l'hotel à Champagney (à 100m du départ de la cyclosportive des 3 Ballons) pour manger quelques sucres lents, du riz au lait et dodo!
On sort du briefing avec les boules, l'arbitre principal nous a beaucoup parlé des cartons, on ne sait pas ce qu'il y a au ravito vélo et l'eau est annoncé à 24 degré après une journée de pluie partant d'une eau à 21 degrés le matin et donc pas de combi... mais comment vais je pouvoir nager 3000m sans combi? Quand je pense que en septembre 2007 à 20 km de là à Gérardmer l'eau était froide et on aurait bien mis des chaussons, et à la fin des 4000m je commençai à avoir froid avec des crampes dans les jambes!
Un point positif enfin: à la sortie du briefing, éclaircies!... On devrait avoir beau.

Du fait des différentes compétitions le départ est à 7h30, du coup réveil à 4h30 histoire de se préparer tranquillou.

Arrivée à 6h30 au parc à vélo: finalement l'eau est à 21 degré et ça sera avec combi... ouf!!!!!!!!

7h30, c'est parti! Thierry devant au charbon, moi plus derrière, mais c'est quand même un peu le bordel malgré que 300 concurrents! Découverte de la sortie à l'australienne après une première boucle de 1500m. Lors de la sortie de regarde devant et derrière: je ne vois pas bien et pense que le devant de la course à 600m d'avance (à la bouée suivante) et que derrière des nageurs que sur 300m (la dernière bouée): je me dis que je n'avance pas! Deuxième boucle: je double un peu de monde. Je sors et dans le parc à vélo je vois enfin un chrono: 51' et le speaker annonce que le 1er/3 est sorti: finalement ça va. En fait ce que je prenais pour la tête et queue de course était les bateaux postés au bouées! Je vois Thierry dans l'aire de transition qui part!
Je sors 160ème de l'eau, pas de crampes tout va bien.

Vélo: à quand vais je le rattraper car notre tactique est la même faire un bon vélo généreux et on verra la course à pied ensuite. Le speaker avait dit que avec ce format c'était une course de résistance. Alors allons y!
Très bonne sensation à vélo et je double du monde, c'est cool. Les chiffres du compteur sont corrects. L'isaac est très agréable, pour sa première sortie en course. Au km 25, je vois Thierry allongé sur son cervelo P3 avec son casque profilé dans le faux plat de Plancher Bas. Je le passe me disant que il prendra sa revanche en course à pied voire dans le faux plat descendant en fin de première boucle! Un parcours vélo en montagne russe dans les contreforts des ballons Vosgiens, seul les 10 derniers kilomètres du parcours vélo sont roulant en faux plat descendant, histoire de bien utilisé le prologateur Hed carbone et usé un peu le 12 dents.
Premier tour 1h02', c'est au delà des espérances.
Le deuxième tour, un peu moins fort, en 1h06'.
Retour au parc à vélo en 2h08' pour 75 km au compteur, avec pas trop de vélo encore là, c'est cool! En fait il y en avait 80 d'arrivé.

Course à pied, je pars cool histoire de se mettre en jambe derrière Virginie Pilat, tout va bien, mais au bout de 500m un mal de bide terrible qui commence, le même qu'à Embrun!!! Je ne comprends pas pourquoi, mais cette fois je serre les dents et pas de raison de s'arrêter dans les buissons. Le terrain devient en faux plat montant puis vraiment montant avec par moment plus proche du trail que du macadam. Je bois eau + coca à chaque ravito. Je me fais doubler un peu, et l'inconvénient d'avoir remonté du monde est que je suis un peu seul à courir et c'est pas évident à gérer quand on n'est pas bien. Le terrain secoue pas mal avec des virages serrés (angle droit) des passages caillouteux et limite boueux. A la fin du premier tour encore mal mais ça commence à mieux aller. Au croisement je vois Thierry avec sa petite foulée rapide impressionnante: il va me bouffer avant la fin je me dis comme à Gérardmer!

Deuxième tour, ça commence à mieux aller, par ailleurs un peu de traffic avec les concurrents qui sont à leur premier tour. Comme pas de chouchou un peu perdu, mais peu importe! Croisement de Thierry toujours au même endroit à quelques mètres près, il a l'air bien. Je me dis qu'il va faire un dernier tour costaud!

Troisième tour, plus de mal de bide et j'accélère un peu (sauf dans la montée où je double le grand Cyrille Neveu qui très sympa nous encourage, ça sera la première et dernière fois que je termine devant lui comme il arrête sa carrière de triathlète!), puis la descente et il ne reste plus qu'un 4000m à enchainer! Je repasse quelques concurrents qui m'avait déposé au premier tour et qui coince un peu.
Au final les 20 km en 1h27'35" (il manquait peut être quelques centaines de mètres pour faire 20 km car le dernier km un peu court?).

Bilan 71ème au scratch en 4h32'41", 7ème des S4H.

Grand Bravo à Thierry qui gagne avec 4h37' dans les V3H et conserve son titre de champion de France!
Par rapport à l'année 2007, progression principalement en course à pied.
Un bon vélo, où j'aurai peut être du lever un peu moins le pied dans le deuxième tour?
Une natation peut être trop en dedans et un départ pas assez rapide à aller batailler pour prendre un bon groupe, du coup j'ai nagé toujours seul sans prendre d'aspiration. A Nice il ne faudra pas laisser partir trop de monde devant!


Très belle organisation! Merci.

Mai 2008

Bilan... 88h00
Natation: 12h00
Vélo: 63h00 et 1390 km
CàP: 13h00 et 160 km


Un mois d'avril avec du volume comme prévu dans la dernière ligne droite de la préparation de l'IM de Nice!
Un mois qui s'est organisé pas trop mal:
- la fin du stage de Grimaud
- une nano-coupure/récup
- un très gros we avec le jeudi 8 mai et le lundi de Pentecote
- une semaine light de récup et de préparation des 24h INSA
- un we intense de vélo le 17/18 avec les 24H INSA (cf CR sur le course)
- une nano-coupure/récup
- 3 jours sur les pentes du Ventoux pour voir le comportement de l'isaac en montagne et préparer la lointaine Marmotte et ses pourcentages
- une semaine light pour faire du jus pour Belfort (1er Juin) avec les championnats de France longue distance (un MD en fait).

Les compétitions du mois de mai:
- la cyclotouriste de la Lazaridès dans l'arrière pays de Cannes, mais où ça à rouler assez fort comme beaucoup y vienne pour s'entrainer pour leurs futurs objectifs de la saison (triathlon, VTT, cyclosportives).
- les 24h de l'INSA, course vélo en relai à 3, déjà raconté!

Il reste 3 semaines pour terminer de préparer l'IM Nice... et y arriver bien affuter, reposer et en grande forme. Pour cela en dehors de Belfort (ça vaut un très prochain post! ;-)..., une cyclosportive le 14 juin en Belgique dans les Ardennes ("Classique des Ardennes") terminera la préparation avec les copains du Team Mailleux. Il s'agit d'une cyclosportive avec des cotes assez longues et avec du rythme comme on peut s'y attendre dans cette belle région!

vendredi 30 mai 2008

J-2 Belfort + J-23 Nice + J-36 Marmotte '08

Avant de dire "Y A PLUS KA!"...
...pour terminer la préparation après 3 jours de récup active après les 24H de l'INSA qui marquèrent le début des hostilités avec les objectifs ***** et qui consituent en soi un excellent entrainement cocktail d'endurance, fractionné, relance, intensité... un petit détour par Montbrun les Bains non pas pour un week de thalasso mais pour aller crapahuter un peu sur les %!
Entre des journées capricieuses au niveau météo, deux belles journées pour mouliner sur les pentes du Ventoux par les 3 cotés: Sault pour l'échauffement et Bédoin et Malaucène pour faire du pourcentage... sans oublier un peu de course à pied enchainée.
Des forts pourcentages plutôt rencontré sur le parcours de la Marmotte (Croix de Fer + Télégraphe + Galibier + Alpe d'Huez pour rappel) que Nice ou Belfort, mais également pour le moyen terme à J-70 avec Embrun et ses 25ans!
Occasion également de terminer de tester le comportement de l'Isaac Impulse sur tout les terrains: essai concluant!
Bon comportement sur le plat, dans les montées courtes avec du braquet en danseuse... mais également en descente à grande vitesse - ça ne bouge pas d'un poil (comme dans Malaucène avec une pointe à 87kmh) sans pour autant rester scotcher à 10kmh dans du 12%!

Dans la préparation finale reste une cyclosportive en Belgique dans les Ardennes: la Classique des Ardennes le 8 juin.

Belfort + Nice + Marmotte : Y A PLUS KA!
et s'il pouvait enfin faire beau...

lundi 26 mai 2008

L’épopée 2008 du «Team Golgoth» aux 24h de l’INSA en images!

Nous avons été pas mal occupé pendant ces 24h, mais quelques images!


Il est 23h, on vient de finir de prendre un tour à l'équipe 6!
Franck se repose mais prêt à partir au cas où...
Katell qui aura vu le spectacle concurrent du grand concert le chrono à la main entre 20h30 et 23h!

Franck termine les derniers tours avec les supportrices du petit matin...

Nicolas est prêt à partir au cas où un incident survient dans les 10 dernières minutes!
Mais il ne testera pas son nouvel équipement pour la Marmotte...

C'est gagné!

Merci à nos supporters

Bon Anniversaire Nico!