Là où il y a une volonté, il y a un chemin

jeudi 15 juillet 2010

A Dijon: orages et feu d'artifice: c'était le 4 juillet 2010!

Le 14 juillet, sur Paris il fallait se lever tôt pour rouler au sec. A Dijon, le feu d'artifice du 14 juillet a été annulé pour cause d'orages.

Le 4 juillet: ce n'était pas la fête nationale des US à Dijon, pour cause de championnat de France longue distance de triathlon (sur un format MD: 3km nat / 80 km vélo / 20 km cap).

Après avoir joué les stars le samedi 3 juillet pour enregistrer ce qui a été ou sera le tube de l'été dans différents studios parisiens! ... direction Dijon avec Eric pour porter les couleurs de l'ACBB.

Départ nat en différentes vagues pour 3km et 2 tours dans le lac de Kir, lac bien agréable et pas de baston! ... à part que je me retrouve à rentrer sur des attardés de la vague précédente, ce qui est surprenant, tout comme se faire reprendre par les vagues suivantes dans la deuxième boucle... ça perturbe un peu (à se demander si pas sctoché!).
Il y avait 3.2 km d'après les GPS pour 54', donc j'étais sur une allure de 1h05 sur les 3.8km Ironman (désolé mais c'est ma distance étalon ;-). Bonne nat, en souplesse pour mon niveau!
Vélo: 80km et ce format permet de lâcher les gaz et de se faire plaisir à remonter des vélos tout le long du parcours. 2 boucles avec 1100m de D+. Une bonne descente où la prochaine fois je viendrais avec mon 11 dents. Pour le choix du vélo après quelques hésitations: le CLM et Argon E114 était le bon choix. Avec la météo hasardeuse, pas pris les lightweights: dommage.
Dans la dernière montée je passe Eric qui a fait une super nat en 44' !
Petit bémol qui aura son importance au ravito que des minis bouteilles d'eau et pas de bidons, avec un petit 30° le vélo est passé... mais...
Un bon vélo 2h27' et 67ème temps vélo.
l'endroit où le vélo de CLM se justifie le moins!

cap: je pars plus prudemment qu'à Rapperswil, pour tacher d'accélérer et faire un meilleur temps. Tout va bien jusqu'au km 13, il y avait eu un petit ralentissement vers le km 11 qui aurait du m'alerter...
km 13: explosion et orages dans mes deux cuisses, feux d'artifice musculaire, des crampes à hurler qui ne se passent pas! Ca dure peut être deux minutes, mais c'est une éternité où la question n'est pas "est ce que j'abandonne" mais "comment je fais faire les derniers 7 km si je ne peux même pas marcher!!!!"
Dans la douleur je me traine au ravito suivant qui était à 500m en cherchant le relachement maximum et je bois énormement... les crampes reviennent peu après pour à nouveau un blocage de 2 ou 3 minutes.
Pendant ces minutes, je me fais doubler doubler et doubler et Eric qui est dans le dur également me passe!
je marche (pas content)!
Ouf les derniers 4 km en mode survie à un bon 10kmh en marchant 40m tous les 500m pour bien me relacher: on se contente de peu!
On oubliera le chrono (1h53' pour 20km, une vraie cata!)
Tout comme le temps total: 5h20 et 226ème / 508 classés.
Sans vouloir refaire la course avec des "si" : perdu plus de 100 places avec ces foutues crampes!

Bilan: Pourquoi ces crampes?
Même si un peu dur moralement de pêté sur un format MD! la raison est simple pour une fois, je n'ai pas assez bu en vélo, ne m'en suis pas rendu compte en cap, et aurait du boire plus quitte à être un peu gené (en vélo avec les petites bouteilles, il aurait fallu en choper 2 à la fois!). Mais un déficit d'eau ne se rattrape pas forcément!
Après un décompte de l'eau bu après la course et du poids sur la balance en rentrant, je devais être à -5 kg au moment des crampes au km 13! Donc crampes quasi normales et pas de place pour les miracles!


J-10 pour IM Zurich!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Oh vache, tu ne peux pas lutter contre ces maudites crampes. Et c'est vrai que le manque d'hydratation se paie cher plus tard. Bon, l'objectif est à Zurich donc ce n'est pas très grave. Refais un max de jus, prends qques jours de repos, et dans 10 jours tu seras un homme neuf.
Bon WE.
Alain.